Les vaches Salers
Présentation de la race Armoricaine
L’Armoricaine est une vache mixte de taille moyenne, d’origine laitière mais qui peut facilement être élevée pour la viande.
Sa robe est rouge (entre marron foncé et rouge acajou) avec quelques tâches blanches, surtout sur le ventre et les pattes. Les muqueuses sont claires et le bout de queue est blanc. Le cornage se développe en croissant vers l’avant.
Les vaches mesurent de 1,30 m à 1,40 m au garrot pour un poids adulte de 600 à 700 kg. Les mâles pèsent de 800 à 1000 kg.
Le berceau de la race est identifié en centre Bretagne.
L’Armoricaine résulte des croisements réalisés au XIXè siècle entre la Bretonne Pie-rouge dite "de Carhaix" et la Froment du Léon avec la race anglaise Durham.
L’Armoricaine est une vache docile et très rustique qui s’engraisse très bien.
Le dépôt de gras est assez important et permet une viande très persillée, de qualité.
J’ai choisi cette race pour mon troupeau pour les raisons suivantes :
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son origine locale,
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sa beauté,
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sa docilité,
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sa rusticité,
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sa très bonne adaptation au plein air.
Présentation de la race Salers:
Belle, robuste et maternelle, la vache Salers fournit tout à la fois une viande recherchée et un lait parfaitement adapté à la fabrication de fromages.
Une race tout-terrain
La légende dit que la Salers fut créée à partir des boules rouges des volcans d’Auvergne, d’où sa magnifique robe acajou. Si l’on ajoute à cela un poil qui frise et des cornes en forme de lyres, la Salers a tout pour plaire. Derrière les atours de cette race originaire du Massif Central se cache pourtant une grande rusticité : résistante aux climats rudes (froids comme chauds), marcheuse infatigable, peu sensible aux variations alimentaires, la Salers est très appréciée des éleveurs. Prédominante au sein des hauts plateaux volcaniques de l’Auvergne, où elle est capable d’aller pâturer sa nourriture dans les reliefs les plus tourmentés.
Ô bonne mère
Sa qualité la plus frappante ? C’est une vache très maternelle. Elle surveille et protège attentivement son veau, qu’elle n’a d’ailleurs aucun mal à mettre au monde grâce à des aptitudes physiques exceptionnelles, et s’impose comme la championne des allaitantes. En période de disette alimentaire, elle mobilise en effet ses réserves pour maintenir une bonne production laitière. Surtout, elle accepte d’être traite uniquement en présence de son petit. Les veaux grandissent ainsi au lait de leur mère, en partie dans les riches pâturages des hauteurs. Chaque été, dans le Cantal, de nombreux éleveurs perpétuent la tradition de la transhumance.
Ne pas confondre Salers et… salers !
Race mixte par excellence, la Salers fournit en effet une viande persillée, juteuse et goûteuse très appréciée des amateurs. D’un point de vue strictement laitier, elle produit deux à trois fois moins de lait qu’une vache de race spécialisée comme la Holstein, mais son lait est gras et très concentré en protéines, donc particulièrement adapté à la transformation fromagère.